Retour sur la 2e conférence de la career week
Les conseils de Dominique Beaulieu
par Rodolphe Reypens
La semaine dernière a eu lieu la seconde édition de cette conférence du mardi 17-19h, obligatoire mais attendue par toutes et tous. Elle portait cette fois sur la rédaction du CV et sur les attitudes à adopter pour décrocher le stage de ses rêves.
Alors, que tu aies passé les deux heures à mater des conneries sur ton ordi ou à écouter le type parler après qu’il t’ait impressionné avec le coup des mains croisées, Streams a retenu les points principaux de cette conférence qui en définitive était pas si mal, et t’en fait un petit compte-rendu.
Tout d’abord, une petite présentation du boug s’impose : Môsieur Dominique Beaulieu a débuté sa carrière par le marketing mais rapidement, il a monté sa première boite qu’il a vendu à Accor et au passage il s’est fait embaucher en tant que « International Vice President Convenience Services ». Habile en somme. C’est en 2005 qu’il se lance dans le coaching et fonde Studyline, son entreprise actuelle. Beau gosse de formation, le mec, qui a fait de l’effet à plus d’une dinde dans la salle (d’après plusieurs témoignages), a livré une prestation de show-man entre conseils pertinents, blagues, football-champagne et poudre aux yeux (genre ce finish “vous êtes le résultat de 4 milliards d’années d’évolution, vous êtes magnifiques, aimez la vie et faites ce qui vous plait”). Sans plus tarder voici les 6 points importants de cette conférence, selon nous.
1.Avoir un objectif, mais pas objectif trop arrêté
Dominique nous recommande de ne pas nous agripper trop fermement au stage/métier de nos rêves mais d’envisager un plan B et même un plan C, d’être ouvert à l’idée que nos goûts et nos projets peuvent être amenés à évoluer. « Le premier amour est, par définition, toujours un échec » dit-il. Exact. En un mot : tente des choses, va voir à droite à gauche, et prépare-toi à l’idée que le first choice ne sera pas forcément le right choice.
Pour cela, il faut avant tout avoir un objectif, c’est-à-dire une idée ni trop précise ni trop large du secteur et du métier vers lequel on tend. Surtout, il faut mettre en avant nos « keys differentiators » pour chacun des plans envisagés.
Sur ton CV
2. Kill « non killer » information
Au-delà de ce titre à la JCVD, se dissimule un conseil simple : vires tout ce qui ne montre pas un aspect positif de ta personne ou de tes expériences, et simplifie au maximum ton CV des éléments que le recruteur peut deviner tout seul.
- Ne pas mettre le département ou la région d’où tu viens
- Pas de « etc. » ou de ponctuation, éviter surtout les « . » en fin de ligne
- Pas de date de naissance
- Pour la photo, c’est toi qui vois
3. Formation/Education
Voici les conseils de Dominique pour bien évoquer sa formation :
- Utiliser l’odre « degree » + école + date
ex : Master in Management (MIM), ESCP Europe, 2017 - Donner les éléments de formation dans un ordre antéchronologique, on commence par le plus récent puis on actionne la machine à remonter le temps
4. Expérience professionnel
- Selon l’objectif donner d’abord le non de la boîte, puis l’intitulé du job ou l’inverse
ex : Goldman Sachs, coffee-maker, 2014-2015 - Donner le lieu et les dates de réalisation du stage/expérience (sans non plus donner la région ou l’arrondissement)
- Le plus important, évoquer les « achivements », i.e. ce que l’on a tiré de ces expérience. Attention il ne faut pas non plus se survendre, et différencier les « strategy tasks » des « slavery tasks »
5. Skills
- Selon Dominique, il n’est pas nécessaire d’évoquer ta maîtrise du pack office, à moins bien sur d’être un expert
- Concernant les langues, différencier la langue maternelle et décrire le niveau : bi-cultural, bilingual, fluent, read etc. Ajouter les notes au TOEFL ou TOEIC et les expériences à l’étranger
6. Intérêts
- Eviter le classique : voyages, musique, lecture, sport, cinéma. Il faut expliquer et cibler. Ainsi, on évoque le sport s’il est pratiqué en compétition, la musique avec le niveau de conservatoire
- Il s’agit de décrire et pas de juger