Retour sur le tournoi de futsal du BUDS
On était au tournoi de futsal du BUDS le mercredi 11 novembre
par Bastien Peccoux
Mercredi 11 novembre avait lieu le tournoi de futsal organisé par le BUDS. Comme chaque année il s’est déroulé au Five Porte de la Chapelle. Ce rendez-vous annuel des footeux en tout genre n’a pas dérogé à la règle en rassemblant 4 générations de l’ESCP réparties dans 12 équipes.
L’organisation
L’équipe du BUDS, au complet pour l’occasion, veillait au grain et s’assurait du bon fonctionnement du tournoi. Chrono, arbitrage, gestion des roulements, tout était coordonné de manière impeccable par Naly et Ambroise. Les petites nouvelles de l’équipe, Cléa et Isaure, s’étaient quant à elles reconverties en Christian Jeanpierre et Bixente Lizarazu, l’une tenant le mégaphone, l’autre le micro.
L’ambiance
Atmosphère électrique sur certains matchs, plus détendue sur d’autres, enjeu et plaisir étaient à l’honneur. Duels engagés, dribbles endiablés et frappes osées étaient au rendez-vous. Le chambrage aussi lorsque les joueurs, reconvertis en spectateurs quand ils ne jouaient pas, étaient témoins de cassages de rein dignes des plus grands. Ainsi certaines chevauchées folles de Pierre Donati ou Louis Vendel étaient récompensées par des rires, des applaudissements ou des plaisanteries.
Les matchs
Commençons par le bas du classement.
Comme le beau jeu n’est pas coutume aux urbans du BUDS, l’événement a bien entendu eu son lot de casseroles. On notera notamment la place de bons derniers pour les anciens du BUDS, où Marie Dubost, unique fille du tournoi, fut de loin la meilleure joueuse. On ne sait par contre pas encore qui fut le plus mauvais… La patte folle d’Emmanuel Papa-Abdou Dieye ou celle de Jean(-Michel) Samson ?
On notera également la belle participation des Tapirs du Sud-Congo, dont le nom de team était à l’image de leur style de jeu, incompréhensible. Avant-dernier du tournoi, il revient à Clément Desmousceaux de justifier le parcours de son équipe : « on a eu un tableau défavorable… ».
En Champions League, tableau composé de ceux sortis premier ou deuxième de leur poule, la possibilité de soulever la coupe aux grandes oreilles était présente dans toutes les têtes.
Le compétitif Bayer Levercusek, composé d’étudiants Supélec/AST/ConcoursFDJ, était dans cet état d’esprit. Cependant la hargne de Bruno Finel n’a pas suffi et l’équipe s’incline en quarts de final face à un solide FC Niquenal, l’équipe menée par Antoine Gagneux, le capitaine du Club Foot. Même parcours pour les Fafutibôl qui, manquant de réalisme devant les buts, voient la demi-finale s’échapper lorsque Edouard Bucaille offre la victoire à la Masia à la dernière minute de la rencontre sur un superbe service de Bastien Peccoux. Pendant ce temps, les vétérans du tournoi, la Verrateam, s’offre péniblement l’accès aux demi-finales face aux Bouchers-Charcutiers. L’équipe italienne se qualifie quant à elle aisément face à la team Godier.
A la vue des matchs disputés jusqu’à présent, on s’attend naturellement à des demi-finales de haute volée. Que nenni ! On assiste plutôt à deux matchs à sens unique. D’un côté, la Masia fait naufrage en s’inclinant lourdement 9-1 face à l’équipe italienne. De l’autre, le FC Niquenal triomphe sans trembler de la Verrateam, 2-0 score final.
La finale fut cependant d’une tout autre tournure. Alors que le FC Niquenal domine les débats, c’est les Italiens qui prennent l’ascendant en fin de match en inscrivant leur deuxième but à 3 minutes de la fin des débats. Ils mènent alors 2-1. Combatif et compétitif, à l’image d’une Charles déchaîné, le FC Niquenal n’abdique pas et égalise à 1 minute du coup de sifflet final. On croit alors se diriger vers les prolongations, ou pire, les pénaltys, mais les Frenchies viennent à bout des Italiens en marquant dans la foulée. Victoire 3-2 de l’équipe au nom rendant hommage à l’organisateur du tournoi.