Intox by Streams : aucun des 200 coureurs de l’ESCP n’a franchi la ligne d’arrivée des 20 km de Paris
Ce dimanche 13 octobre 2019 est à marquer au fer rouge pour l’école parisienne. Ce qui devait être un rassemblement sportif dans la joie et la bonne humeur s’est transformé en une véritable hécatombe. A l’occasion du bicentenaire de l’école, 200 étudiants avaient été invités à courir les 20 km de Paris aux couleurs de l’ESCP, événement idéal pour réaliser un beau coup de com’. Les volontaires se sont pressés aux portes et rapidement un escadron ESCP Europe s’est formé.
Jour de course : les coureurs sont répartis entre les différents sas de départ, allant d’objectif moins d’1h45 pour les plus téméraires, à objectif plus de 2h04 pour les plus touristes. Les départs par vagues ont lieu, les coureurs se lancent à l’assaut des 20 km avec le sourire. Mais rapidement les premiers déboires surviennent.
« Je m’étais inscrit juste comme ça pour le fun, témoigne anonymement un coureur en PMY, je ne me rendais pas compte à quel point 20 km c’est long. Je me suis accroché, j’ai tout donné, mais au quatrième kilomètre j’ai craqué et j’ai dû abandonner. » Et il n’est malheureusement pas le seul. Tout au long du parcours des corps inertes de scepiens complètement fourbus jonchaient le sol. « C’était une boucherie humaine, nous dit une source interne à l’administration de l’ESCP, on n’avait pas connu un tel désastre depuis cette fameuse soirée à tickets organisée par le BDE en mars 2004 où trois étudiants sont toujours portés disparus. »
Face à l’ampleur de la catastrophe et de l’humiliation une cellule de crise a été ouverte. Aux micros de Streams TV Frank Bournois a tenté de minimiser la débâcle en parlant de « quelques pépins physiques pour certains de nos coureurs » mais à l’heure actuelle aucun dossard de l’ESCP n’est recensé parmi les finishers.
Sauf retournement de situation bienheureux la meilleure performance a été accomplie par une étudiante en M1 qui est parvenue à courir 15 kilomètres avant d’abandonner. « Je ne me souviens même plus de la dernière fois que j’ai affrontée une telle épreuve, dit-elle encore sous le choc, j’avais lu un article sur facebook qui disait qu’une soirée en boîte de nuit était plus efficace qu’une séance de sport alors je pensais être prête. »
Des photos de scepiens évacués sur des brancards font le tour des réseaux sociaux et génèrent des tollés d’indignation un peu partout sur la toile. La ministre des sports Roxana Maracineanu a tweeté son soutien total et inconditionnel aux coureurs et à leurs proches.
A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles, Justine Malbec, l’infirmière attitrée du campus de République, sera présente à l’école toute la semaine prochaine pour accueillir les étudiants traumatisés qui voudraient se confier.
En attendant nous ne pouvons que souhaiter un bon rétablissement à ces valeureux scepiens qui se souviendront de ce terrible jour toute leur vie.