Posted in Vie de Campus
10 septembre 2021

SMAQ et SCEP

L’ESCP martyrisé, mais l’ESCP libéré, et libéré par lui-même, en ce SMAQ où même le Général aurait eu la Gaulle.

Parce que l’année 2020 fut celle d’un long sommeil, ou plutôt d’un long coma. Ce fut une année où il y a eu plus de rêves que de raves parties, une année où l’on a brassé plus de vent que de vin…

Du vent, oui, car après tout Ecole c’est Éole avec un “c”.

En un mot, 2020 fut une année bien molle.

C’est pourquoi, le premier jour, une fois arrivés dans la cour, les M1 s’étonnent qu’elle ne soit plus déserte; ça y est, Le Havre de paix est redevenu le Capharnaüm d’avant.

De leur côté, les jeunes prémas se sont déjà affairés avec leurs équipes; à peine terminées les dissertations de philosophie, les voilà en atelier de coloriage et de musique…

Puis, du coloriage, on passe aux 9h de bus… une toute autre ambiance. On chante beaucoup, on dort peu, et la fête se poursuit dans une boîte de nuit, à laquelle on s’arrête, à la moitié du chemin.

Comme toujours, la soirée se termine par les Lacs du Connemara; tel un avant goût Deslandes de pierre que découvriront les prémas à la rentrée…

 

Enfin, alors que l’aube approche, on remonte dans le bus afin d’y terminer le trajet. On est entassés, la tête écrasée contre le siège de devant, les jambes contorsionnées… Un aperçu de la vie d’avant. Là, on redécouvre les petits bonheurs de la vie, futiles et vains. Vains comme notre alcool, vains comme notre vin.

Et même le Cubi, amer et acide, prend pour nous la saveur d’une madeleine, qui nous rappelle le temps perdu que l’on s’est promis de retrouver.

Une fois arrivé à destination, tout ce petit monde se sépare. Beaucoup vont dormir, tandis que pour d’autres, à 9h du matin, la soirée ne fait que commencer.

On voit également émerger un troisième groupe ; au détour d’un petit chemin, à l’ombre d’un arbre, on aperçoit souvent quelques prémas en train de se vider les entrailles; le mal des transports, sans aucun doute.

Certains resteront d’ailleurs malades tout le weekend; quel manque de chance…

 

Puis, les jeux et les soirées s’enchaînent. Le camping, lui, ne fermera pas l’œil de tout le weekend.

Piscine et pédalo, foot et soirée mousse… pas le temps de s’ennuyer. Bref, un weekend pour l’éternité; de nouvelles personnes rencontrées et la pandémie oubliée le temps de quelques jours. A la fin, un feu d’artifice clôt le voyage et commence l’année.

 

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