Posted in Sport, Vie de Campus
25 mars 2016

Terrain rouge

24/03/2016, match comptant pour la coupe d’Ile-de-France
Telecom 0-0 ESCP
par Joris Largeron

Ce jeudi 24 mars 2016 le Club Foot ESCP se déplaçait en banlieue, de l’autre côté du périf, en campagne quoi, même si Evry n’est pas non plus Jouy-en-Josas.

Match comptant pour la coupe d’Île de France, aussi qualifiée de coupe de la betterave par coach Nico, traduisant bien la faible ambition des scepiens au sein de cette compétition annexe.

Pour rester dans le thème de la betterave c’est donc sur un terrain rouge* que Télécom recevait le CF. Détestant les synthétiques, je me réjouissais lorsque j’apprenais que le terrain de l’après midi n’en était point un. Mais finalement, c’est bien les synthétiques.

*Le mot « terrain rouge » qui m’était jusqu’alors inconnu désigne ce que les spécialistes des installations sportives qualifient de « terrain stabilisé », sorte de boulodrome géant.

terrain red
Le fameux terrain rouge, un outrage au football pour certain, un retour aux sources pour d’autres.

Le CF était remanié pour l’occasion puisque trois nouveaux athlètes s’apprêtaient à porter pour la première fois le maillot de l’équipe 1 : Alexandre Vu, Thomas Quittard alias Isidor Dubenbou et Corentin Jaouen la belle histoire du jour. En effet le jeune niçois s’était présenté quelques semaines auparavant à l’entrainement de l’équipe 2 pour « reprendre du physique pour réattaquer l’escrime l’année prochaine ». Après un match sous les ordres de Salim notre Coco était propulsé dans l’équipe fanion, l’épéiste n’a cependant pas effleuré l’idée de sabrer le champagne trop tôt.

 

3 news
Les 3 ptits nouveaux

 

La composition de la team ESCP :

Douillet

EA3 – Gagneux(cap) – Largeron- Carlo

Théo – Lodo

Corentin – Charles – Merat

Dubenbou

Le match part sur les chapeaux de roue après un échauffement très très light vu que l’on a mal évalué le temps de RER nécessaire et que, une fois n’est pas coutume, on est à la bourre.

Les choses s’engagent mal sur le terrain rouge puisque Carlo et Charles sortent successivement sur blessure. Problème : même si Alex Vu est capable de se démultiplier il est bel est bien notre seul remplaçant. Le chinois fait donc son entrée dans le couloir gauche et les bleus ciel se résignent à jouer à 10 contre 11 dès la 20ème minute.

Cependant la défense tient bon et la charnière Gagneux-Largeron fait taire ses détracteurs (Alexandre et Douillet) qui prétendaient qu’avec cette charnière là ça aller faire 3-0 à la mi-temps.

Devant, Dubenbou et Merat se démènent et mènent la vie dure à la charnière adverse qui peine alors dans la relance, cependant le portier adverse n’est pas plus inquiété que ça.

 

EA3 répond lui aussi présent, le karatéka qui est en lui se réveille face à son ailier gauche cependant son pied levé à 1m80 du sol ne parvient à arracher l’arcade de son vis-à-vis.

  • à la pause, pas grand chose à se mettre sous la dent niveau occasions de buts.

Mi-temps : coup de poker. Le coach Nico ne semble pas décidé à terminer le match à 10vs11. Changement, Charles blessé passe aux cageots pendant que Douillet troque ses moufles et son numéro 1 pour le 10 et va se placer sur le front de l’attaque scépienne. Lodo aussi touché ne peut plus trop courir, il recule d’un cran et Gagneux se réjouit de pouvoir jouer milieu.

 

 

Nouveau point compo :

Charles

EA3 – Lodo – Largeron – Alexandre.V

Gagneux (toujours cap) – Théo

Corentin – Merat – Dubenbou

Douillet

L’adversaire semble déboussolé et recule d’autant que Alex Vu trouve Douillet dans la surface sur une splendide ouverture à la Kōji Nakata, cependant notre « buteur » du jour n’arrive pas xà tromper le gardien et croque au passage notre plus belle occasion.

Corentin Jahouen bien que très affecté par le décès de son père spirituel Johan Cruyff est aussi sur le devant de la scène et sert également ce même Douillet sur un plateau… on en reste à 0-0.

Le trio Gagneux-Théo-Merat a le pied sur le ballon et donne le tempo. Derrière la défense muscle son jeu, Eliott encastre son ailier gauche dans le but mobile présent sur le bord de la touche, Largeron se fait sanctionner (à tord évidemment) pour des coups d’épaules soit disant trop appuyés sur le 9 adverse. Théo s’empresse de critiquer l’arbitrage et rappelle à Carlo de signaler hors jeu au moindre doute.

Sur le front de l’attaque Douillet se bat comme un chiffonnier mais le CF recule peu à peu, Dubenbou est complétement cramé, il est en PLS debout, le jeune Corentin Jaouen baisse aussi de rythme comme le stade Rennais à chaque fin de saison de ligue 1 depuis 10 ans. Cependant un Charles très à l’aise dans son nouveau rôle de portier rassure sa défense. L’intéressé a cependant reconnu à postériori qu’il se chiait dessus à chaque action chaude.

Le CF procède alors en contre et Gagneux tente des gestes improbables, cependant sa madjer dos au but en mouvement n’est pas loin de trouver Douillet qui filait au but.

Aussi la belle frappe enroulée de Théo flirte avec la barre transversale de Télécom, le bougre la voyait au fond, le gardien aussi.

0-0 à l’approche du temps additionnel, on bétonne, on est quand même pas venu là pour perdre merde ! Quelques coups de pieds arrêtés repoussés par le crâne de Gagneux et une poignée d’interventions rugueuses de la charnière plus tard c’est fini sur un score de ligue 2 : un bon 0-0 des familles.

 

Charles
Premier Clean Sheet pour Barthez, AD10 n’a lui su trouver le chemin des filets en dépit d’un

gros travail de sape. Au fond, Antoine Mérat prévient sa maman par sms qu’il sera en retard pour le goûter.

 

Conclusions :

1) On peut ne pas prendre de buts quand je suis titu.

2) L’équipe est fin prête pour les OJO.

3) Heureusement pour Dubenbou, les matchs ne durent pas plus de 60min aux OJO.

4) Les terrains rouges c’est nul, on peut pas tacler.

 

See you in Roubaix dès samedi.