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21 mars 2016

“L’ESCP ? C’est un bon tirage ça !”

billet

3h33 de TGV Paris-Montpellier. Seront-elles suffisantes au coach de Montpellier pour méditer sur le fait que non, malgré ce qu’il avait ouvertement déclaré, le CF ESCP n’était pas un bon tirage ?

En effet, même privé de ses cadres du S1 partis aux 4 coins du monde, le CF n’a pas fait dans le détail ce dimanche 20 mars porte d’Orléans. Retour sur cette putain de journée historique pour le CF.

C’est donc au stade Jules-Noël qu’étaient reçus les Montpelliérains, l’ESCP jouait donc une nouvelle fois à domicile dans un stade différent, ayant dorénavant foulé la quasi totalité des terrains synthétiques de Paris.

Temps frais mais sec, une centaine de spectateurs dont 50 montpelliérains, des valeureux anciens du CF et quelques scepiens. François Beyssen est bien là tantôt reconverti entraineur des gardiens, tantôt coach adjoint, puis même attaché de presse. Voilà pour le décor.

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Un échantillon des ultras de l’ESCP ce dimanche porte d’Orléans

Sans plus attendre la composition :

Gardien : Douillet

Arrières : EA3-Gagneux-Lodo-Seb

Demis : Etienne-Charles

Centres : Antoine-Lars-Aly

Avant-centre : Nico

Substitutes : Hugo-Marcelino-Filippo-Joris-Théo

Je donne tout de suite le score car au vu de la grosse communication autour de l’événement (merci Thomas Coirre pour le live tweet), le suspens n’est plus à son apogée : 4-0 pour nous, et ouais maggle. Cependant le match fut bien plus âpre que ce que le score laisse transparaitre.

Les 20 premières minutes sont douloureuses pour le CF qui se cherche en l’absence de son maître à jouer LV10 (Louis Vendel pour les intimes, également président de Streams du coup je le cite pour éviter la censure de l’article).

La première occasion pour le CF est à mettre à l’actif du cap’tain Antoine Gagneux qui voit sa tête bien claquée par le portier adverse. Quelques minutes plus tard rebelote mais cette fois ci le gardien ne peut que repousser le coup de crâne surpuissant de La Gagnasse sur ce diable de Lars Blokstra qui propulse le cuir dans les filoches en bon renard des surfaces. Pendant ce temps Filippo continue d’insulter de connards l’ensemble de l’équipe adversaire, euphorique l’italien venait semble-t-il d’apprendre un nouveau mot.

Par la suite, pas grand chose à noter hormis une dizaine de fautes au compteur d’Eliott, une vingtaine de ballons grattés par Etienne et Charles et une trentaine de passes ratées de part et d’autre.

Il faut attendre la demie heure de jeu pour que Nico Jean (le fameux) se montre en faisant une première fois l’amour au 4 adverse, cependant à cours de lucidité (déjà à la 30ème !) il ne peut conclure. La seconde occasion sera la bonne, cette fois ci c’est sans préliminaires qu’il cartouche la défense adverse et la met au fond suite à un contrôle orienté D’ANTHOLOGIE.

2-0 à la mi-temps, rien n’est fait rappelle Sir Nico Fergusson à la pause.

nico

Sir Nico Fergusson, sommé par Bernard (arbitre assistant) de regagner sa zone technique

Au retour des vestiaires les bleus ciels reculent, surtout à 10 contre 11 après l’exclusion temporaire de Charles qui avait semble-t-il un contentieux à régler avec les protèges tibias de son vis à vis. La fin de match est une éternité, surtout pour les remplaçants.

Merat remplacé par la Raclure, Lars sort pour Marcelino, puis Charles laisse sa place à Filippo, quid de Théo et moi ?

Non, « Joris 2 minutes », « Théo vas t’échauffer », énorme, on va participer à la fête comme on dit, d’autant que sur une offrande de Nico Jean, Aly marque son petit but et porte le score à 3-0.

3-0 c’est pas mal pour une demie finale déjà non ? Insuffisant pour Nico qui même s’il crache ses poumons depuis l’heure de jeu a envie de claquer son doublé, chose qu’il fait à la 80ème. 3-0 c’est bien, 4-0 c’est mieux.

RAS jusqu’à la 90ème hormis un bel arrêt réflexe de Douillet aussi (b)alaise en temps que gardien qu’en temps que listeux – Animateur De Campagne – désolé Gagneux. Le banc ne tient plus en place, ça va le faire…

banc

Antoine.M : « A 4-0 ça devrait passer, je touche du bois »

2 ou 3 minutes de temps additionnel (pour cause d’une blessure d’Eliott, l’arroseur arrosé) feront l’affaire. Christophe, l’arbitre du jour, siffle la fin de la partie entre les Montpelliérains et leur adversaires-bon-tirage qui leur en ont néanmoins plantés 4 au terme d’un match relativement déguelasse certes, mais l’essentiel c’est la gagne, et la gagne on l’a.

Direction Clairefontaine avec les gars sûrs, les yeux dans les bleus version 2 à venir, rdv le 15 avril.

#RoadToClairefontaine